Les souris dansent

Tout le monde, il est beau… Tout le monde, il est gentil.

Je n’ai plus envie de l’être aujourd’hui…

Si les sanctions se renforcent à l’égard des contrevenants au confinement depuis le 23 mars 2020, tout le monde ne semble pas au même régime. Ah ! Comme J’aime ou WW, ce serait si simple. Eh, bien non ! Régime de rigueur pour les uns, les cons… finés. Régime light, pour les cons… finis.

Désolé d’être un plus vindicatif que d’habitude, mais si la nouvelle du Canard Enchaîné est exacte, nous faisons preuve d’injustice, de rupture de l’égalité républicaine (cela on le savait déjà), de lâcheté ou d’incompétence (certains vont se fâcher avec moi).

J’aurais espéré (pauvre naïf que je suis) que l’Épée de Damoclès trancherait la tête de l’hydre racaillesque de la banlieue et de ses pourritures qui assassinent à rafales de Kalach’, empoisonnent la jeunesse au propre et au figuré, endoctrinent à vomissure de Charia une population sacrifiée sur l’autel de la Paix (mon œil !) sociale.

D’après les spécialistes, il semblerait que ce soit compliqué de régler le problème. Ne paie-t-on pas les pots cassés des décennies de laxisme ?

Hélas, trois fois hélas ! Pour ne pas embraser les banlieues, nous laisserons l’économie souterraine continuer à proliférer, les dealers poursuivre leur coupable commerce par des livraisons à domicile, les prêcheurs délivrer leur message de haine, mâtiné de complotisme.

Nous n’avons pas les moyens d’agir autrement.

Quand la digue sautera (celle de la Paix sociale), la banlieue déferlera comme un tsunami dans vos belles cités résidentielles. Ah ! C’est déjà en cours. Quand on constate une fuite, on appelle le plombier. Il est déjà trop tard. Il est vrai qu’on ne peut bien sanctionner d’un côté en allant titiller les voyous. Vive le printemps !