Zorro est arrivé…

Aux masques citoyens, telle est la forte recommandation de l’Académie de Médecine du 22 avril 2020.

On peut lire entre autres : Veiller à ne pas contaminer les autres n’est pas facultatif, c’est une attitude « citoyenne » qui doit être rendue obligatoire dans l’espace public.[…]

Restreindre le port du masque dans les seuls transports en commun, c’est négliger tous les espaces publics où le risque demeure.[…] Enfin, attendre la date du 11 mai pour faire porter le masque aux Français, c’est accorder 3 semaines de répit au SARS-CoV-2 pour qu’il continue de se transmettre, c’est accepter plusieurs milliers de nouvelles infections, donc plusieurs centaines d’hospitalisations et plusieurs dizaines de morts supplémentaires.

C’est pourquoi, la France ayant déclaré la guerre au Covid-19, l’Académie nationale de médecine recommande fortement une mobilisation citoyenne pour le port du masque.

Pour qu’une population soit immunisée, il faut que 60% de cette population ait été contaminée. La population française étant de 67.063.703 de personnes, ce pourcentage représenterait 40.238.221 de contaminés. En prenant l’hypothèse d’un taux de létalité de 5%, nous aurions 2.011.911 décès. Dans une société où la mort suscite la peur et le principe de précaution la règle, serions-nous prêts à sacrifier 2 millions des nôtres pour pouvoir vivre avec le virus sans en mourir ?

Rappelons que la Première Guerre Mondiale a causé 1 697 800 pertes civiles et militaires confondues, en 4 années de conflit. La grippe espagnole avait fait plus de 400 000 morts en France.

Faire la guerre aux virus est une absurdité. Le corps doit apprendre à y faire face. Les vaccins ont peut-être constitués une avancée en médecine. Mais notre Monde moderne est devenu si aseptisé que nos défenses immunitaires sont défaillantes.  L’étude de notre microbiote comparé à celui de populations indigènes ou de tribus vivant en communion avec la nature démontre notre fragilité. L’Européen a amené avec lui des microbes inconnus dans le Nouveau Monde. Les ANZAC, troupes du Commonwealth, sont tombés dans les tranchées des Flandres, terrassés non par les balles allemandes mais des virus que leur métabolisme ne connaissait pas.

Une autre erreur est de croire que les protections extérieures sont nos meilleures garanties de survie. À l’époque de la chevalerie, les armures de plus en plus sophistiquées étaient considérées comme indestructibles. Le carreau d’arbalète ou la balle du fusil mettra un terme à ce mythe. Nos défenses sont tout aussi importantes quand elles sont intérieures. Qu’entend-on par défenses intérieures ?

En un mot, notre mental est déterminant. On peut l’appeler force spirituelle. On nous a répété que les immunodéprimés étaient plus exposés au Covid-19. C’est une évidence ! Notre mental est notre plus grand médecin. Certains peuvent en rire et me traiter de beau parleur.

Comment peut-on expliquer que la croyance en telle ou telle médecine permet de guérir alors qu’en l’absence de la moindre conviction dans un traitement la personne décline et meurt ?

Gardons de critiquer les médecines parallèles, les herboristes et les homéopathes. Certains ont tout intérêt à décrier ce qui ne rapporte pas d’argent à quelques-uns, à commencer par les laboratoires. Attendre un vaccin pour nous immuniser contre le Covid-19 est l’espérance de l’Humanité. N’oublions pas que les virus auront toujours un coup d’avance.