Choix entre la vie et la mort

En France, la production de betterave est essentiellement sucrière avec 34 millions de tonnes par an, la production de frais ne représente que 35.000 tonnes. Le sucre ’est peut-être une des explications de la demande des betteraviers d’autoriser l’utilisation du poison que sont les néonicotinoïdes pour combattre le puceron vert du pêcher et le virus qui détruit leurs plants.

Le puceron vert du pêcher, de son nom scientifique Myzus persicae, est le principal vecteur de la jaunisse.

Une seule solution : réintroduire l’insecticide décrié.

Il y aura toujours contestation sur les nuisances réelles ou supposées des substances chimiques dans notre écosystème. Nous connaissons fort bien la puissance des lobbies pour nous faire avaler leurs mensonges. Or, force est de constater que plus d’un tiers des oiseaux a déjà disparu, le deuxième tiers est menacé. Si l’on élimine les insectes, on affame leurs prédateurs à savoir les oiseaux dont on réduit le volume alimentaire. Les insectes étant contaminés, par voie de conséquence, on empoisonne également leurs prédateurs, outre les oiseaux, les mulots, les hérissons et certains autres insectes.

Un effet nocif a été observé sur les abeilles et les bourdons, qui sont des pollinisateurs. Si les abeilles disparaissaient, ce n’est pas un problème de miel que nous aurions, mais la destruction finale de toute la floraison. Car sans pollinisation, point de floraison. Et sans floraison, plus de végétation.

Est-ce ce que nous voulons ?

Veut-on relancer une guerre contre les utilisateurs de pesticides et autres poisons phytosanitaires ?

Je serai prêt à lancer un boycott de tous les producteurs ne respectant pas la nature, nos écosystèmes même si leur survie est en jeu.

Nous devons changer de paradigme agricole, mettre fin à l’agriculture intensive, consommatrice d’eau et de produits chimiques. Revenons à une agriculture raisonnée. Privilégions la permaculture, développons-la. Il faut que le client comprenne à consommer moins mais mieux, mieux pour sa santé, car la santé n’a pas de prix.

Je vais me faire des « amis » par mes propos. Je n’en suis pas désolé. Je préfère le miel des abeilles au sucre.