Et ce ne sont pas ceux que l’on croit

Ce que nous apprend une situation vécue ou subie, c’est selon, est de ne plus croire aveuglément mais de ce faire une raison. La peur est le meilleur outil de domination que je connaisse. Bien distillée, répétée à l’envi, elle pollue les esprits, transforme les individus, transfigure la réalité. Les liens se font ou se défont, les familles se soudent ou explosent, des amitiés se créent ou meurent. Le Monde est divisé entre ceux qui croient et ne croient plus, les terrorisés et les impavides, les corrompus et les rebelles.

Les assassins sont parmi nous. Pas le minuscule et invisible, dont rien que l’évocation du nom me donne envie de vomir, tant j’observe jour après jour la désagrégation de notre Monde, de notre société en utilisant son prétexte. Non, les assassins que nous côtoyons sont nos semblables. Ils ne viennent pas d’une autre planète, leur planète est la nôtre sans l’être vraiment. Ce sont des gens de l’entre-soi, les profiteurs du système, les manipulateurs de l’information, les censeurs de nos libertés, les donneurs de leçons cathodiques, les tenants du pouvoir en place et tous les complices de leurs activités mortifères.

Agitant le chiffon rouge de la peur du minuscule, ils réussissent à asservir un peuple de moutons bêlant, prêts à se précipiter dans les abattoirs du pseudo-sanitaire. Je vois, jour après jour, mon environnement se déliter, des personnes que je pensais connaître tomber le masque. La peur, ma peur, c’est de les voir ainsi contaminés, pas par le minuscule mais par les assauts réitérés des assassins parmi nous.

Ces assassins-là veulent nous diviser, nous cantonner dans nos carrés, nous empêcher de vivre et nous faisant miroiter l’espoir de ne pas mourir. Est-il préférable de mourir cloitrés ou de vivre libre ?

En fait, ces assassins n’ont qu’une peur, perdre leur pouvoir, abandonner leurs privilèges, ne plus avoir le moindre ascendant sur ceux qu’ils considèrent comme leurs jouets, c’est-à-dire nous. Ces assassins-là veulent nous renvoyer l’image de leur bienveillance à notre égard. Mais sous le masque de leur hypocrisie, ils ne cherchent qu’à renforcer leur système de domination, accroitre leur richesse en nous faisant rêver d’écologie. Le drame est que beaucoup d’entre nous se laissent séduire par leur beaux discours ou embobiner par leurs mises en garde.

J’ai honte de ce Monde, j’ai honte de l’humanité. Mais je n’accorderais jamais mon pardon aux assassins parmi nous.