La réflexion ne l’est pas, sauf devant un miroir
Familles divisées, amis en conflit, couples en crise, collègues en chiens de faïence. La situation actuelle n’aura rien épargné à notre société déjà mal en point, au grand dam de ceux qui nous gouvernent en agitant la menace et la peur.
Ne nous y trompons pas, une oligarchie possède la plus grande partie des richesses et ne la partage pas. L’économie libérale repose sur la production et la consommation afin d’engendrer des profits maximum en se servant de la valeur travail comme variable d’ajustement.
En créant des consommateurs par un marketing adroit et pervers, on génère une addiction qui éteint toute capacité de révolte, selon Noam Chomsky.
En utilisant la numérisation et les nouvelles technologies comme moyen de tracer les individus, on engendre un État de plus en plus intrusif dans la vie privée, lui donnant un pouvoir de plus en plus policier par une augmentation de sa capacité de contrôle.
Quand cela est le fait de pays à régime autoritaire, les « démocraties » occidentales s’en offusquent, en se focalisant sur le principe des Droits de l’Homme. Néanmoins, lorsque ces mêmes « démocraties » se rendent coupables de ces procédés détestables, toute contestation est stigmatisée par l’étiquette « complotiste ».
Y aurait-il deux poids, deux mesures ?
L’hygiénisme utilisé comme principe par le gouvernement français n’est qu’un nuage de fumée pour masquer son incurie par la casse du système hospitalier, son mépris des soignants et son incapacité à gérer clairement une situation sanitaire inédite. En se servant des réfractaires à une obligation vaccinale encore en phase de test et soumise à conditions comme vecteurs de contamination, elle divise la population entre « pro » et « anti » vaccins, une façon comme une autre de faire passer ces derniers pour de mauvais citoyens.
En instaurant en toute inconstitutionnalité, un passe sanitaire interdisant à ce groupe tout déplacement, toute vie sociale, tout épanouissement éducatif, tout accès aux soins, le gouvernement crée des citoyens de seconde zone, des parias de la société.
« On leur fera une vie de merde ! » Voilà ce qu’exprimait un conseiller ministériel. Il est honteux d’entendre de tels propos insultants dans la bouche d’un membre du gouvernement.
Comment peut-on respecter des personnes qui n’ont aucune considération pour leurs semblables ?
J’ai honte de ce pays !
J’ai honte de ceux qui le dirigent !
J’ai honte de cette « intelligentzia » parisienne pleine de morgue envers les « petites gens » !
J’ai honte du silence coupable des syndicats, des partis politiques, de l’opposition et des « intellectuels » !
J’ai honte de tous ceux qui n’ont plus une once d’humanité et jugent avec condescendance celui qui ne pense pas comme eux.
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